Le Japon pirate

26 déc. 2018

Depuis l’interdiction de la chasse commerciale aux baleines entrée en vigueur en 1986, le Japon a tué plus de 22.000 baleines et cachalots dont 10.000 en Antarctique. Le Japon a exploité à fond le texte fondateur de la Commission Baleinière Internationale -CBI- qui autorise la chasse scientifique. Aujourd’hui, le Japon annonce son intention de se retirer de cette Convention signée en 1946 après en avoir profité au maximum.

Le Japon n’a jamais interrompu ses activités baleinières malgré les appels de la majorité des Etats membres de la CBI, malgré la condamnation de la Cour Internationale de Justice et malgré la réprobation de l’opinion publique.

Aujourd’hui, le Japon renonçant à renouveler sa flotte baleinière polaire vétuste décide de se replier sur ses eaux territoriales et économiques et de faire un bras d’honneur à une Convention internationale qui participe à la gestion de l’Océan mondial et a reconnu la contribution positive des baleines aux écosystèmes marins tout au long de leur cycle de vie, y compris après leur mort.

Après avoir affirmé sa présence et sa suprématie baleinière en Antarctique, le Japon entend désormais exprimer la même arrogance dans la mer du Japon, la mer d’Okhotsk, la mer de Chine orientale et dans l’Océan Pacifique là même où il s’apprête à déverser près d’un million de mètres cube d’eau radioactive Fukushimée.

 

 

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