Lancement par le chantier naval de Robin des Bois du A la Casse n°49

26 oct. 2017

– Alerte sur les remorquages consciemment téméraires de plates-formes offshore et de navires réformés depuis l’Europe du Nord jusqu’en Turquie. Le cas des deux  Maersk coulés au large de la Bretagne est disséqué. Courrier à ce sujet aux autorités concernées dont les deux préfets maritimes de la façade française de l’Atlantique.

– La fin du Shen Neng 1. En 2010, il a pollué et dégradé la Grande barrière de corail au large du Queensland, Australie, pour gagner 2 milles sur un trajet retour vers la Chine de 4500 milles.

– Le Rio Tagus enlisé depuis 2010 ou comment le gouvernement français et le port de Sète essayent de se débarrasser d’une épave encombrante.

– Trois navires à risques radioactifs appartenant à des armateurs européens démolis à mains nues en Inde.

– La Cour Suprême de Dacca s’appuyant sur un rapport de l’Autorité de Sûreté Nucléaire du Bangladesh interdit la poursuite du démantèlement à Chittagong du North Sea Producer, une usine flottante polluée par le radium et livrée par Maersk en août 2016.

– Que devient la bétaillère Haidar coulée avec 5000 bovins dans le port brésilien de Barcarena en octobre 2015?

– Le parcours sulfureux et spéculatif du City of Antwerp.

– L’histoire, l’identité, le jeu de pavillons et le prix de vente de 236 navires envoyés à la démolition pendant le 3ème trimestre de l’année 2017. Sur ces 236 navires, 217 ont été détruits dans le sous-continent indien, en Chine et en Turquie. Bon et lucratif débarras ! 70 avaient été construits en Europe, amiante et tributylétain compris et 57 appartenaient à des armateurs européens.

« A la Casse » n° 49, 88 bonnes feuilles illustrées par les meilleures photos de shipspotters, 96 sources.

Hansa Bremen, Alang, août 2017 © Jitendra Solanki Jays

 

 

 

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