- Robin des Bois - https://robindesbois.org -

Inventaire des déchets de guerre Régions Atlantique-Manche, 1er janvier 2008-31 décembre 2013

Inventaire des déchets de guerre

Régions Atlantique-Manche

1er janvier 2008 – 31 décembre 2013

Spécial commémoration du D-Day

Juin 2014

Sommaire

Introduction [1]
Quelques munitions de l’inventaire [2]
Risques sanitaires et environnementaux [3]

Inventaires des déchets de guerre du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2013 avec leurs cartographies:

Carte de synthèse des régions Atlantique-Manche [4]
Région Normandie [5]
Région Bretagne [6]
Région Pays-de-la-Loire [7]
Région Poitou-Charentes [8]
Région Aquitaine [9]

Sources [10]

 

La France, grande mutilée de guerre

Le bilan de 6 ans de veille et d’analyses dans 6 régions de l’Ouest de la France est probant. Un jour, les Etats entrent en guerre et à la fin, ils n’en sortent pas. Il n’y a pas d’armistice pour les déchets de guerre. En 6 ans dans les 6 régions ciblées par ce nouvel inventaire de Robin des Bois, 95.000 personnes ont été évacuées de leurs domiciles, de leurs lieux de travail, de villégiature ou de scolarité à cause des bombes, des mines, des grenades et des obus abandonnés. De la crèche à la maison de retraite, l’évacuation est intergénérationnelle. En 6 ans, près de 14.000 munitions dangereuses pour les populations et l’environnement ont été découvertes dans les champs, dans les villes, en mer et dans les eaux douces. En 6 ans, il y a eu 1 mort et 5 blessés. Un siècle après la guerre de 14-18 et 70 ans après la guerre de 39-45, il y a sur le littoral de la Manche et de l’Atlantique, de la Haute Normandie à l’Aquitaine, 62 dépôts sous-marins de munitions explosives dites conventionnelles et de munitions chimiques. Un siècle et 70 ans après les deux conflits qui ont détruit et déformé l’architecture et la géologie de la France, il y a dans les régions Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes 1 site d’immersion en eau douce et 2 sites d’enfouissement et de valorisation métallique de munitions qui posent des problèmes graves de sécurité physique et environnementale. Preuve, s’il en fallait encore une, de la mauvaise gestion de l’Après Guerre, il arrive que des obus ou des grenades soient déposés dans des déchetteries dans les bennes à tout venant et à ferraille.

600.000 tonnes de bombes ont été larguées sur 1.700 communes françaises entre juin 1940 et mai 1945. La plupart étaient des villes. 15% des bombes n’ont pas explosé – on doit s’en féliciter – mais elles ont pénétré pour la majorité jusqu’à 4 m de profondeur dans les sols et les sédiments, jusqu’à 6 m pour 20% d’entre elles, 7 m pour 10% et 9 m pour 1%. La profondeur dépend du poids de la bombe, de l’altitude du largage, du hasard et du substrat géologique.

Les risques physiques sont violents. Les vieilles munitions se réveillent sur le domaine public ou privé, mutilent et tuent si elles ne sont pas manipulées par les hommes de l’art que sont les démineurs de la Sécurité civile. Après 70 ou 100 ans de vibrations, de dilatation, de déformation des horlogeries internes, elles sont en capacité d’exploser. Pas touche pour les profanes et il n’y a pas d’autres initiés que les démineurs.

Des géologues américains ont trouvé sur la plage d’Omaha Beach dans un échantillon de sable collecté en 1998 des micro-éclats métalliques de 0,06 à 1 mm. 4 % du sable est modifié par la guerre des plages.

01_sable-omaha-inventaire-robindesbois-2014 [11]
Eclats métalliques dans le sable d’Omaha Beach © The Sedimentary Record

 

Après la guerre des plages, les troupes alliées ont eu à mener la guerre des haies. Les feux de forêt, de broussaille et de déchets verts sont redoutables. Si des bombes et des obus épars ou regroupés sont pris dans les flammes, ils explosent, font rebondir le feu et mettent en danger les pompiers et les particuliers.

Les munitions sont des déchets toxiques en voie d’altération et de corrosion. Elles relarguent dans l’environnement des substances toxiques. Les obus invisibles sont aussi des bombes environnementales et sanitaires à retardement. Les explosifs initiateurs sont au mercure et au plomb. Les explosifs secondaires libèrent des composés toxiques et solubles, interdits au dessus de certains seuils dans l’eau alimentaire. Les balles sont durcies à l’arsenic et à l’antimoine. Des recherches systématiques devraient être entreprises dans les nappes phréatiques au droit des sols bombardés, des sites de regroupement et de destruction des munitions. La laisse de guerre est anxiogène, mutagène, cancérogène et reprotoxique.

Lorsqu’ils sont jugés intransportables, les déchets de guerre sont détruits sur place sans étude d’impacts de la pollution des sols et de la pollution atmosphérique. Après la neutralisation sur place des systèmes de déclenchement par les démineurs, les bombes avec leurs charges explosives de plusieurs dizaines de kilos sont transportées par la route vers les camps militaires de destruction. Les bombes découvertes en Normandie sont acheminées vers le camp militaire de Suippes distant de 500 km. Accident de la route interdit.

Les décharges sous-marines de munitions sont hors de tout contrôle. Certaines d’entre elles très peu profondes laissent échapper des munitions qui sous l’effet de la tempête et des fortes marées se retrouvent à la côte. Le pétardement en mer des bombes, des mines et des obus est dangereux pour la vie marine, les effets de souffle et les effets acoustiques tuent, mutilent, désorientent les mammifères marins et les poissons. Une instruction de septembre 2010 relative à la sécurité des chantiers de pétardement sous-marin impose « autant que faire se peut » des dispositions spécifiques pour protéger la vie animale. Selon cette instruction, les explosions volontaires sont à éviter dans les eaux poissonneuses, dans les couloirs des espèces migratoires et au-dessus des fonds marins à forte biodiversité.

Selon le Code de l’environnement, les citoyens ont un droit à l’information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis. Pourtant, seules les préfectures de la Manche et du Calvados diffusent dans leur Dossier Départemental sur les Risques Majeurs -DDRM- une information préventive sur les dangers d’explosion et d’intoxication par des engins de guerre. L’information manque et les comportements à risque se multiplient sur les plages, les chantiers et dans les champs.

 

Quelques munitions de l’inventaire

MINES

Engins de guerre dont l’explosion est commandée à distance ou provoquée par le passage d’un homme, d’un véhicule, d’un navire.

Mines antipersonnel, conçues pour exploser au contact d’une personne ou à son approche.

Mines antichars, destinées à détruire des engins blindés.

Mines de fond allemandes de type « Luftminen »

LMA (Luftminen type A): 500 kg / 2,10 m de long / 300 kg d’explosifs.

LMB (Luftminen type B): 1 t / 3 m de long / 700 kg d’explosifs.

Ces mines étaient larguées par avion avec un parachute ou mouillées par des navires. Elles peuvent être équipées de dispositifs anti-démontage et anti-récupération. Elles sont très sensibles et la mise à feu peut se déclencher à la moindre variation de pression de l’eau.

02_luftminen-inventaire-robindesbois-2014 [12]
Luftminen type B © IWM

BOMBES

Projectiles métallique creux, chargés de matières explosives ou incendiaires et munis d’un dispositif de mise à feu, qu’on lançait autrefois au moyen des canons et qu’on largue aujourd’hui depuis des avions.

Bombe anglaise GP 250 (General Purpose/d’emploi général)

De 104 à 113,4 kg / entre 137 et 142 cm de long.

Les bombes de type GP sont des bombes à fragmentation ; lors de l’explosion, elles se fragmentent et projettent leurs éclats. La GP 250 fait 250 livres (113,4 kg) dont près de la moitié d’explosifs.

 03_GP250-inventaire-robindesbois-2014 [13]
© RAF
 04_British_250lb_General_Purpose_Bomb [14]

Ecorché de la GP250 anglaise

 

Bombe américaine d’emploi général AN-M64

500 livres soit 226 kg/ 145 cm de long /charge explosive de 119 à 124 kg.

Elle était larguée sur les ponts de chemin de fer, les docks, les navires de guerre …

05_AN-54-inventaire-robindesbois-2014 [15]Les bandes jaunes (yellow band) délimitent le corps de la bombe.© US Army

 

Bombes allemandes

Ci-dessous, les différents types de bombes lancées couramment par l’aviation allemande. Elles ont été dessinées à l’échelle, la plus petite ayant 72 cm de haut environ, et la plus grande 2,63 m (sans l’empennage). Les unes sont à parois minces, les autres à parois épaisses, celles-ci reconnaissables à leurs dimensions moindres pour un poids égal. Les cercles blancs indiquent l’emplacement des fusées.

06_destruction-bombes-non-eclatees-inventaire-robindesbois-2014 [16]
« La destruction des bombes non éclatées » C. Rousseaux. Science et Vie n° 356. Mai 1947.

Bombes allemandes SD (Sprengbombe Dickwändig / à paroi épaisse)

Un des trois types de bombes standard utilisés par la Luftwaffe. Ces bombes étaient semi-perforantes.

De la SD 1 (17 cm/0,76 kg) à la SD 1700 (3,3 m/1,7 t). Elles pouvaient être à fragmentation ou antipersonnel.

 07_SD10-inventaire-robindesbois-2014 [17] Bombe SD10 à fragmentation:

10 kg / 54 cm de long / charge explosive de 0,9 kg.

Elle pouvait pénétrer dans le béton.
© millsgrenades.co.uk

 

Bombe yougoslave Stankovitch

De 2 à 200 kg.

Elles étaient produites dans l’actuelle Serbie dans les usines de Smederevo et de Krusevac. Smederevo exportait sa production vers la France. Le dépôt principal était situé à Kraljevo. Les allemands en ont pris possession et l’ont en grande partie détruit. Il est rare de trouver des Stankovitch non explosées car elles étaient particulièrement « fiables ».

08_stankovitch-inventaire-robindesbois-2014 [18]
© Dornier Archiv

OBUS

Projectile de la forme d’un cylindre terminé par un cône et qui est muni d’une charge explosive. Un obus peut être propulsé par un mortier ou par un canon. Il existe une grande variété d’obus de tailles et de poids divers.

09_herouvillette-inventaire-robindesbois-2014 [19]
Soldats anglais à Herouvillette (Normandie) en juin 1944
avec le mortier à obus de 75 mm.
10_Routot-inventaire-robindesbois-2014 [20]
Canon à obus anglais en action à Routot (Eure)
en 1944.
11_obus-inventaire-robindesbois-2014 [21] Balles et obus de munitions anglaises utilisées lors de la Première Guerre mondiale. On peut voir des calibres de 0,5 à 15 pouces, soit des diamètres de 12 mm à 380 mm.

 

Les obus à balles dit Shrapnel

L’obus à balles Shrapnel a été inventé pendant la Première Guerre mondiale par l’anglais Henry Shrapnel. Quand il explose en vol, les balles sont projetées. Il a été abandonné au profit d’obus à fort pouvoir explosif, plus efficaces pour la guerre de tranchée. Le nom Shrapnel a été par la suite étendu à d’autres types d’obus à balles.

12_obus-a-balle-inventaire-robindesbois-2014 [22]
Organisation interne d’un obus à balles français © passioncompassion1418.com

Obus au phosphore américains

Les forces américaines utilisaient notamment des obus de mortier de 81 et 107 mm au phosphore blanc. L’obus de 107 mm pesait 11,57 kg et pouvait être projeté à près de 4 km. Les mortiers envoyaient jusqu’à 15 obus par minutes.

L’obus incendiaire au phosphore blanc était destiné à créer le chaos, à briser les positions et à faire fuir l’ennemi. 20 % des obus de mortiers américains de 81 mm étaient chargés de phosphore blanc au début de la campagne de Normandie.

13_obus-phosphore-inventaire-robindesbois-2014 [23]
© Deminest

GRENADES

Projectile explosif qu’on lance à la main ou à l’aide d’un fusil, constitué d’une enveloppe métallique contenant une charge et munie d’un dispositif de mise à feu.

Grenades au phosphore américaines

Les grenades au phosphore blanc étaient incendiaires et produisaient des nuages de fumées qui déstabilisaient l’ennemi. Il en existait deux types dans l’armée américaine, une à main et une à fusil. Elles étaient surnommées les Willie Peter (White Phosphorus).

14_grenade-phosphore-inventaire-robindesbois-2014 [24]
Soldat américain en action avec une grenade à fusil M 19 A 1 au phosphore.

Grenades quadrillées anglaise de type Mills

Créées pour la Première Guerre mondiale, ces grenades à main et à fusil ont été utilisées pendant le second conflit mondial et n’ont été retirées du service qu’en 1970. D’un poids de 770 g, elles étaient chargées d’explosifs Alumatol, Abelite, Cilferite, Amatol ou Bellite.

 15_grenade-mills-inventaire-robindesbois-2014 [25]
© http://militaryhistorynow.com

LA DEFENSE COTIERE ALLEMANDE

Responsable allemand de la défense du mur de l’Atlantique, le maréchal Rommel a disposé sur les plages et arrière-plages des obstacles destinés à empêcher le débarquement, à détruire le matériel et à « anéantir les troupes » des alliés. Le dispositif comptait entre autres des blocs de défenses en béton qui pouvaient renfermer des mines. Elles explosaient au contact des chars, des barges et des navires. L’enveloppe de béton autour de la mine pouvait également être piégée par des obus de gros calibre ou d’autres munitions.

16_bloc-defense-inventaire-robindesbois-2014 [26]
© les-petites-dalles.org

Risques sanitaires et environnementaux

Les munitions abandonnées et dégradées produisent 3 sources de pollution.

1 – Les polluants métalliques

Zinc-cobalt-cuivre-étain-nickel-aluminium dans la coque des bombes et des obus.

Antimoine et arsenic pour « durcir » les balles.

– Des teneurs anormales en zinc et en cuivre dans les eaux souterraines au sud de Verdun ont été repérées par le BRGM en 1975. La seule origine plausible est l’imprégnation du champ de bataille par la pulvérisation des obus explosés et la dégradation dans les sols des obus non tirés et abandonnés et des obus tirés non explosés.

– Omaha Beach est la plage du D-Day où les combats ont été les plus durs et les plus intenses. Des géologues américains ont trouvé dans un échantillon de sable d’Omaha Beach collecté en 1998 des micro éclats métalliques de 0,06 à 1 mm. 4 % du sable est pollué par ces éléments métalliques. Dès l’aube du D-Day, la plage d’Omaha Beach a été le siège d’intenses tirs d’artillerie terrestre et navale entre les troupes allemandes et les troupes alliées.

2 – Les résidus d’explosifs

– Le fulminate de mercure et l’azoture de plomb étaient utilisés comme explosifs primaires dans les obus, les bombes et les grenades pendant les 2 guerres mondiales.

– Les perchlorates de potassium et d’ammonium utilisés en tant qu’explosifs dans les munitions anglaises et allemandes notamment ont pollué les sols des champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Depuis 3 ans, des teneurs en perchlorate sont détectées dans le Nord et l’Est de la France dans les eaux alimentaires. A titre de précaution, les préfectures recommandent aux femmes enceintes et allaitantes de ne pas boire l’eau du robinet et aux parents de ne pas préparer de biberons avec l’eau du robinet pour les bébés de moins de 6 mois. Les perchlorates sont suspectés d’avoir une action négative sur la glande thyroïde. Ils ne sont pas cancérigènes. Plusieurs milliers de communes sont touchées. Les teneurs les plus hautes dans le Nord – Pas-de-Calais, la Picardie et la Champagne-Ardenne sont couplées avec les lignes de front de la guerre des tranchées et avec les fortes densités de découvertes de munitions telles qu’elles sont cartographiées par Robin des Bois dans les inventaires d’avril 2003.

– Les TriNitroToluène, nitrobenzène, nitrophénol, nitro-anisol et nitronaphtalène sont les explosifs principaux des munitions conventionnelles utilisés pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Ils ont sous-produit pendant la déflagration et la dégradation des substances toxiques persistantes, solubles et indésirables dans les eaux destinées à l’alimentation humaine, en particulier des composés organonitrés, des composés phénolés et du dinitrocrésol utilisé comme agent herbicide et insecticide. Sa concentration maximale admissible est de 0,1 mg/l dans l’eau alimentaire.

En France et en Europe, l’état des ressources aquatiques imposé par la Directive cadre européenne dans les eaux intérieures et dans les eaux côtières ne prend pas en compte les risques de pollution localisée ou diffuse induite par la rémanence des munitions abandonnées ou résidus de munitions.

Il n’est pas question de suggérer que toutes les régions françaises soumises aux bombardements et aux tirs d’artillerie peuvent être à ce jour contaminées par les guerres 14-18 et 39-45. Cependant, les lignes de front, les périmètres intensément bombardés, les dépôts historiques de munitions abandonnées, les camps de destruction devraient à notre sens et de l’avis de plusieurs experts en sites pollués faire l’objet d’un examen attentif et préventif.

3 – Les munitions chimiques

Au fil du temps, elles contaminent les sols et les eaux souterraines. A la « Place à Gaz » à 20 km de Verdun contaminée par l’arsenic et le brûlage sur place de milliers de munitions chimiques issues de la Première Guerre mondiale répond en écho dans l’Ouest de la France le site de Borcq-sur-Airvault contaminé par l’enfouissement de munitions chimiques pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les effets environnementaux de la dégradation ou de l’explosion des munitions au phosphore abondamment utilisées pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale sont méconnus.

 

Carte de synthèse des régions Atlantique-Manche

 

17_ouest-inventaire-dechets-de-guerre-robindesbois-2014 [27]

 

 

Inventaire des déchets de guerre en Normandie

 

18_Normandie-inventaire-dechets-de-guerre-robindesbois-2014 [28]


2008


Janvier


Février


Mars


Avril


Mai


Juin


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Novembre


Décembre


2009


Janvier


Février


Mars


Mai


Juin


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Novembre


2010


Janvier


Février


Mars


Avril


Mai


Juin


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Novembre


Décembre


2011


Janvier


Février


Mars


Avril


Mai


Juin


Septembre


Octobre


Novembre


2012


Janvier


Février


Mars


Avril


Mai


Juin


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Novembre


2013


Janvier


Février


Mars


Avril


Mai


Juin


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Novembre


Décembre

 

Inventaire des déchets de guerre en Bretagne

 

19_Bretagne-inventaire-dechets-de-guerre-robindesbois-2014 [29]


2008


Janvier


Février


Mars


Avril


Mai


Juin


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Novembre


2009


Janvier


Mars


Mai


Juin


Juillet


Août


Octobre


Décembre


2010


Janvier


Février


Mars


Avril


Mai


Juin


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Décembre


2011


Janvier


Février


Mars


Avril


Mai


Juin


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Novembre


Décembre


2012


Janvier


Février


Mars


Avril


Mai


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Novembre


2013


Janvier


Mars


Avril


Mai


Juin


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Novembre


Décembre

Inventaire des déchets de guerre dans les Pays-de-la-Loire

 

20_Pays-de-la-loire-inventaire-dechets-de-guerre-robindesbois-2014 [30]


2008


Janvier


Février


Avril


Mai


Juillet


Septembre


Octobre


Novembre


Décembre


2009


Janvier


Février


Mars


Juin


Juillet


Août


Septembre


Octobre


2010


Avril


Juin


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Novembre


2011


Février


Avril


Mai


Juin


Juillet


Septembre


Octobre


Novembre


Décembre


2012


Janvier


Mars


Avril


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Novembre


2013


Mai


Juin


Juillet


Septembre


Octobre


Novembre

 

Inventaire des déchets de guerre en Poitou-Charentes

 

21_Poitou-inventaire-dechets-de-guerre-robindesbois-2014 [31]

 


Pas d’évènement en 2008

2009


Février

Avril


2010


Août


Octobre


Novembre


Décembre


2011


Janvier


Février


Mai


Août


Octobre


Novembre


2012


Février


Mars


Août


Octobre


Novembre


Décembre


2013


Janvier


Février


Mars


Avril


Mai


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Décembre

 

Inventaire des déchets de guerre en Aquitaine

 

22_Aquitaine-inventaire-dechets-de-guerre-robindesbois-2014 [32]


 2008


Janvier


Février


Juillet


Septembre


2009


Août


Décembre


2010


Juin


Décembre


2011


Mars


Juin


Juillet


Août


Octobre


Novembre


2012


Janvier


Mars


Avril


Mai


Septembre


Décembre


2013


Janvier


Février


Avril


Juin


Juillet


Août


Septembre


Octobre


Novembre

Sources

 

Académie française. Dictionnaire. / Archives Robin des Bois / Bishop, C. The Encyclopedia of Weapons of World War II. 2002. Sterling Publishing Company, Inc. / Humbert, D. Juillet 2013. Cent ans après 14-18… Les obus de la pollution. Science et Vie / Karg, F. P.M. & Clément, M. 1997. Méthodologie systématique du diagnostic et de la réhabilitation des sites et sols pollués par les explosifs. Revue Scientifique et Technique de la Défense / Karg, F. Mars 2001. Sites militaires et de l’industrie ancienne de l’armement. Les pollutions par les explosifs et leurs métabolites toxiques. Environnement et Technique / Les mines (à l’usage des plongeurs démineurs). 1978. Marine Nationale. Ecole de plongée. / Luftwaffe / Mc Bride, E.F & Picard, M.D. September 2011. Shrapnel in Omaha Beach Sand. The Sedimentary Record. Doi: 10.2110 – sedred.2011.3. Volume 9, N°3. / Picot, A. & Narbonne, J.F. Avril 2011. L’antimoine, un toxique mythique toujours méconnu. L’actualité chimique / Ricour, J.. Septembre 2013. Un exemple d’altération nationale du fond géochimique naturel des sols et des eaux souterraines. Les séquelles environnementales des grands conflits mondiaux en France. Revue de L’Union française des Géologues. / Rottman, L.G. 2002. U.S. Marine Corps World War II Order of Battle: Ground and Air Units in the Pacific War, 1939-1945. Greenwood Publishing Group/Royal Air Force / US Army .
Normandie
20 minutes, 76actu, AFP, Archives Robin des Bois, Côté Caen, Europe 1, France 3 Haute Normandie, infonormandie.com, L’impartial, L’informateur/L’Eclaireur, La Dépêche du Midi, La Liberté de l’Est, La Manche Libre, La Nouvelle République, La Presse de la Manche, Le Figaro, Le Havre Libre, Le Havre Presse, Le Marin, Le Nouvel Obs., Le Parisien/ Aujourd’hui en France, Les Informations Dieppoises, Les Nouvelles de Falaise, Liberté Dimanche, Mer et Marine, Ouest France, Paris-Normandie, Tendance Ouest Centre-Sud Manche, Tendance Ouest Rouen, Vosges Matin.
Préfecture de l’Eure, Préfecture de l’Orne, Préfecture de la Manche, Préfecture de la Seine-Maritime, Préfecture du Calvados, Préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord.
Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de la Manche, Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Calvados.
Plan d’Action pour le Milieu Marin – Sous-région marine Manche-Mer du Nord. 2012. Préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord, Préfecture de la région Haute-Normandie.
Bretagne
AFP, Archives Robin des Bois, Aujourd’hui en France, France 3, La Nouvelle République, La Presse d’Armor, Le Marin, Le Télégramme, Nord Littoral, Ouest France.
Préfecture d’Ille-et-Vilaine, Préfecture des Côtes-d’Armor, Préfecture du Finistère, Préfecture du Morbihan, Préfecture maritime de l’Atlantique.
Overview of Past Dumping at Sea of Chemical Weapons and Munitions in the OSPAR Maritime Area. 2010 update. Commission OSPAR.
Plan d’Action pour le Milieu Marin. Sous-région marine Golfe de Gascogne. 2012. Préfecture maritime de l’Atlantique, Préfecture de la région Pays de la Loire.
Pays-de-la-Loire
20 Minutes Nantes, AFP, Archives Robin des Bois, Europe 1, France 3 Pays de la Loire, Haut Ajou, Haut Anjou, Le Courrier de l’Ouest, Le Maine Libre, Le Mans Maville.com, Le Télégramme, Metronews, Ouest France, Presse Océan.
Ville d’Avrillé (www.ville-avrille.fr), Préfecture de la Sarthe, Préfecture de Loire-Atlantique, Préfecture de Maine-et-Loire, Préfecture de Mayenne, Préfecture de Vendée, Préfecture maritime de l’Atlantique.
Overview of Past Dumping at Sea of Chemical Weapons and Munitions in the OSPAR Maritime Area. 2010 update. Commission OSPAR.
Plan d’Action pour le Milieu Marin. Sous-région marine Golfe de Gascogne. 2012. Préfecture maritime de l’Atlantique, Préfecture de la région Pays-de-la-Loire.
Poitou-Charentes
ADEME, Archives Robin des Bois, France 3 Poitou-Charentes, La Charente Libre, La Nouvelle République, Le Canard Enchaîné, Le Télégramme, Libération, Ouest France, Sud Ouest.
Préfecture de la Charente-Maritime, Préfecture de la Charente, Préfecture de la Vienne, Préfecture des Deux-Sèvres.
Overview of Past Dumping at Sea of Chemical Weapons and Munitions in the OSPAR Maritime Area. 2010 update. Commission OSPAR.
Plan d’Action pour le Milieu Marin. Sous-région marine Golfe de Gascogne. 2012. Préfecture maritime de l’Atlantique, Préfecture de la région Pays-de-la-Loire.
Aquitaine
Archives Robin des Bois, Est Républicain, France 3 Aquitaine, France Bleu Gascogne, L’Eclair, La Dépêche du Midi, La République des Pyrénées, Le Démocrate, Mer et Marine, Sud Ouest, TF1.
Préfecture de la Dordogne, Préfecture de la Gironde, Préfecture de Lot-et-Garonne, Préfecture des Landes, Préfecture des Pyrénées-Atlantique.
Overview of Past Dumping at Sea of Chemical Weapons and Munitions in the OSPAR Maritime Area. 2010 update. Commission OSPAR.
Plan d’Action pour le Milieu Marin. Sous-région marine Golfe de Gascogne. 2012. Préfecture maritime de l’Atlantique, Préfecture de la région Pays-de-la-Loire.

 

logo-rdb [33]
Juin 2014

Robin des Bois
14, rue de l’Atlas 75019 Paris
Tel: 01-48-04-09-36 contact@robindesbois.org
Documentation
: Elodie Crépeau, Victoire Guimbal, Tamara Villarins,
Charlotte Nithart, Christine Bossard, Miriam Potter, Francois Gasnier,
Brianna Morse, Brady Hamed.
Rédaction : Elodie Crépeau, Jacky Bonnemains, Charlotte Nithart.
Coordination: Elodie Crépeau.
Cartographie : Christine Bossard.
Directeur de la publication : Jacky Bonnemains.