Grand Stade à Saint-Denis. Réaction

19 oct. 1993

A Lyon, la phase d’investigation et d’auscultation du sous-sol de l’usine à gaz de Lyon-Perrache dure depuis un an ; et face à la complexité des pollutions, un complément d’information vient d’être demandé.

A Saint-Denis, l’inventaire des pollutions et la décontamination du site doivent être terminés en un an.

Robin des Bois observera avec vigilance et enthousiasme la réalisation de cet exploit technologique peu conforme au quasi immobilisme des autorités gouvernementales en matière de décontamination des sols pollués et de résorption des points noirs.

D’autre part, depuis l’arrêté du ministère de l’Environnement en date du 22 juillet 1993, une centaine d’espèces d’insectes de la région parisienne sont strictement protégées, dont le malicieux bourdon des friches (Megabombus ruderatus).

L’étude d’impact sur l’environnement du Grand Stade devra présenter un inventaire complet et fiable de tous les insectes ayant trouvé refuge dans la flore du site de Cornillon.

Quant à l’étude d’impact social, si jamais il y en a une, elle devra prendre en compte le sort des 10 personnes, dont 2 enfants, qui vivent depuis des années sur la friche industrielle.

 

 

 

 

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