Grands Travaux

La Flèche n°31

21 janv. 1998

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La Flèche n°29

21 juin 1997

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Le Carnet : le chimique avant le nucléaire

28 janv. 1997

La demande de travaux en zone humide soumise par EDF et préparée en sous-main par le Port Autonome de Nantes-Saint-Nazaire élude les contaminations chimiques, bactériologiques et radioactives des sédiments du chenal de la Loire qui, d’après les informations parcellaires de l’étude d’impact, constituent l’apport dominant des remblaiements.

Les teneurs en métaux lourds, en PCB, en arsenic, en cyanure, en hydrocarbures des sédiments ligériens dragués dans le chenal entre Nantes et Saint-Nazaire et immergés dans l’estuaire aval sont jalousement et illégalement détenues par la préfecture de Loire-Atlantique et le service de navigation maritime du Port Autonome.

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Tahiti : la bombe touristique

17 janv. 1996

Mardi matin 16 janvier 1996 à 4h30 (heure locale), 300 gardes mobiles ont bouclé le quartier populaire de Nu’uroa sur la commune de Punaauia à 15 kilomètres de Papeete avant de prendre possession de la Pointe des Pêcheurs. Sur ce site de 4 hectares en bord du lagon, le groupe Dumez associé à la Lyonnaise des Eaux a un projet immobilier et hôtelier dont la réalisation détruirait l’un des derniers lieux ouverts et arborés du littoral ouest de Tahiti. Le site était occupé depuis 5 ans par des familles de Punaauia et par des militants de l’association la Ora Nu’uroa. Même si les forces de l’ordre ont profité de l’effet de surprise pour évacuer les lieux sans violences, la tension est d’autant plus vive que, sur la Pointe des Pêcheurs, des sépultures traditionnelles (marae) ont été récemment mises à jour et réhabilitées.

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De la friture sur les bords de Marne

12 juin 1995

2800 tonnes de déchets de démolition du garage de la RATP implanté depuis 60 ans, rue du Hainaut, dans le 19ème arrondissement de Paris vont être déversés dans la Marne pour créer une voie piétonnière sur berge, longue de 1 km, Quai du Petit Parc à Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val de Marne.

Ces déchets proviennent exclusivement de la dalle de béton de l’atelier et sont pollués par les hydrocarbures. Le béton, surtout quand il a été fait en 1930, est un matériau poreux à travers lequel la migration des polluants est inévitable. Il est par exemple estimé qu’un épandage de pyralène s’enfonce dans le béton au rythme de 1 cm par an, jusqu’à une profondeur de 10 cm.

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Les eaux troubles de la Marne

6 juin 1995

Objet : Action de Robin des Bois, O.S.E., Mémoire Vive-Marne Verte, Quai du Petit Parc (Saint-Maur-des-Fossés) à 14h.

Quillery Environnement urbain s’apprête à déverser dans la Marne à Saint-Maur-des-Fossés, Quai du Petit Parc, plusieurs milliers de tonnes de déchets d’assainissement et de démolition. Ils proviennent de l’ancien atelier d’entretien des bus RATP du Hainaut dans le 19ème arrondissement de Paris.

Alors que Quillery se fait payer par la RATP pour “assainir” le site du Hainaut (1,3 hectare), il facture à la ville de Saint-Maur-des-Fossés l’apport “d’enrochements de qualité” destinés à l’aménagement d’une voie piétonnière de 860 mètres de long en bord de Marne. Les “enrochements de qualité” acheminés par camion sont souillés aux hydrocarbures, aux solvants, aux peintures, à la créosote, contiennent des fragments de canalisation ou de cheminée. Les produits de démolition d’anciennes usines et d’anciennes chaussées sont parfois réutilisés par les Travaux Public, après un tri, un déferraillage et des analyses prouvant qu’ils sont inertes chimiquement ; mais cette immersion de gravats souillés et mélangés issus d’un site pollué est une première en France.

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Scandale au bord de la Marne

26 mai 1995

L’entreprise Quillery Environnement s’apprête à déverser dans la Marne plusieurs milliers de tonnes de gravats de démolition d’une usine de la région parisienne. Il s’agit selon le Conseil régional d’Ile de France et la mairie de Saint-Maur-des-Fossés de consolider les berges et de créer une promenade piétonnière de 1 km de long sur la rive droite de la rivière.

Selon l’article 28 du Code du domaine public fluvial et de la navigation intérieure :

“Il est interdit de jeter dans le lit des rivières et canaux domaniaux ou sur leurs bords des matières insalubres ou des objets quelconques, ni rien qui puissent embarrasser le lit des cours d’eau ou canaux ou y provoquer des atterrissements “.

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La Flèche n°27

3 mai 1995

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La Flèche n°25

1 avril 1994

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Pour l’association d’Etude et de Défense de l’Environnement Limagne et Combrailles

21 mars 1994

Plusieurs militants et animateurs de l’association Robin des Bois ont participé, le 10 janvier 1992 à la première action d’occupation du chantier préliminaire au barrage de la Sep.

Nous avons pu mesurer à cette occasion l’incongruité de la construction d’un barrage sur une si petite rivière et les dommages irréparables qu’elle inflige à une si belle et intime vallée. Depuis plusieurs décennies, les écologistes sont les apôtres et les pratiquants de l’action non violente et de la contre-information technique. Il est injuste de voir à la barre du tribunal de Riom, comparaître M. Breugnot, président de l’AEDELEC, dont la compétence, l’honnêteté et la bonne foi sont évidentes.

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