Risques et accidents

Feux en cours dans les forêts autour de Tchernobyl

16 juin 2020

Rappel du communiqué de Robin des Bois du 25 avril 2015
Tchernobyl: 29 bougies et un incendie

Les forêts autour de Tchernobyl sont envahies par la broussaille faute d’entretien et à cause des taux élevés de radiation qui sont considérés comme un frein à la décomposition des végétaux. La zone est interdite pour les humains, elle est propice pour les incendies.

Un incendie non maîtrisé dans les forêts contaminées ne serait pas une catastrophe comparable en terme d’impact sanitaire et environnemental à Tchernobyl 1986 ou à Fukushima mais il pourrait être considéré comme un « accident grave » dans l’échelle INES (Échelle internationale des événements nucléaires) en prenant seulement en compte la redistribution atmosphérique du Césium 137. Si les incendies actuels ou futurs s’approchaient à quelques kilomètres du réacteur accidenté, la remobilisation des particules de plutonium et d’américium 241 aggraverait les conséquences.

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Le Concorde 19 ans après

18 juin 2019

Mis à jour le 28 juin 2019 et 29 juillet 2019

Elles ne sont pas exposées au 53ème salon aéronautique du Bourget. Les 77 « caisses » contenant les déchets du Concorde d’Air France sont soustraites à la curiosité des visiteurs dans un hangar isolé. La plupart des débris sont brûlés et comme le précise le directeur des services judiciaires du ministère de la Justice « recouverts de kérosène séché ».

En tant que dernier détenteur des déchets, le ministère de la Justice est évasif à l’extrême sur leurs teneurs en polluants et les toxicités.

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La gestion hasardeuse des déchets du Concorde

5 juin 2019

La gestion hasardeuse des déchets du Concorde

Le crash et l’incendie du Concorde d’Air France sur la commune de Gonesse datent du mardi 25 juillet 2000. Le bilan humain est de 113 morts, 100 passagers dont 96 de nationalité allemande, 9 membres d’équipage et 4 personnes au sol.

19 ans après le crash, les déchets du Concorde appartiennent au ministère de la Justice. A l’issue de la procédure judiciaire, le ministère entend s’en séparer. Il y a urgence. « La prise en charge des débris doit impérativement intervenir avant le 31 juillet 2019 ».

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Le Haut Comité Nucléaire dans la tourmente

19 mars 2019

Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire -HCTISN- cherche un ou une nouvelle présidente. Pour diriger cette instance, des qualités d’écoute et de diplomatie sont nécessaires. Le HCTISN est composé d’exploitants nucléaires, de syndicats, d’associations de protection de l’environnement, de députés et sénateurs, de représentants des commissions locales d’information, de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, de services de l’Etat et de personnalités qualifiées.

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De Franco à Trump : la saga thermonucléaire

18 janv. 2019

De Franco à Trump : la saga thermonucléaire

Le 17 janvier 1966, à 9h22 heure locale, un bombardier B52 de l’US Air Force entre en collision à 9450 m d’altitude avec un avion citerne KC135 pendant une opération de ravitaillement en vol. Les carlingues s’écrasent sur le village de Palomares à 80 km de Carthagène, province d’Almería, Espagne. Des débris tombent dans la Méditerranée et jonchent les rues, les collines, les champs et les plages. Parmi eux, il y a 4 bombes thermonucléaires.

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Centrale nucléaire flottante

4 mai 2018

Centrale nucléaire flottante

Transfert de la centrale nucléaire flottante Akademik Lomonosov à Mourmansk depuis Saint-Pétersbourg. Robin des Bois a été le premier à s’en inquiéter (Des centrales nucléaires flottantes à travers le monde, 10 sept. 2010) et s’en inquiètera encore.

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Le cartel atomique sur la défensive

7 déc. 2017

Le cartel atomique sur la défensive

Communiqué et cartographie à l’occasion de la remise du Prix Nobel de la Paix 2017, dimanche 10 décembre, à Madame Setsuko Thurlow, survivante du bombardement atomique d’Hiroshima et à Mme Beatrice Fihn, directrice exécutive de l’ICAN (International Campaign to Abolish Nuclear Weapons).

A ce jour, 127 pays ont adopté ou signé le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Aucun pays détenteur du feu nucléaire n’a participé aux négociations. Le Japon n’a pas pris part au vote.

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Non aux bombes

6 oct. 2017

Non aux bombes

Prix Nobel de la Paix 2017.

Rappel du communiqué du 14 juillet 2017 intitulé “Le 14 juillet 2017 est nucléaire” en raison de la présence simultanée des présidents des Etats-Unis et de la France à Paris.

Malheureusement, la France et les Etats-Unis ont publié un communiqué commun dénonçant le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires comme une nuisance et une menace pour la paix mondiale.(1)

Le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires a été adopté le 7 juillet 2017 sous la tutelle des Nations-Unies par 122 pays. Il s’inspire de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques initiée par la France. Il est complémentaire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et du Traité sur l’interdiction des essais nucléaires. Dans son préambule, il évoque à la fois les conséquences catastrophiques de l’usage des munitions nucléaires et celles des détonations accidentelles.

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EPR : complètement barré!

6 oct. 2017

Hier en réunion HCTISN (Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire), l’ASN et AREVA ont annoncé qu’il y avait à ce jour 95 anomalies métallurgiques relevées sur des composants de l’EPR Flamanville forgés au Creusot dont un générateur de vapeur. le chiffre peut encore évoluer. L’ASN étudie leurs effets cumulatifs sur le fonctionnement potentiel du plus gros réacteur jamais construit en France.

Cet inventaire résulte de l’épluchage en cours par 150 personnes des dossiers d’archives barrés ou non barrés retrouvés dans les armoires des forges du Creusot. La double barre sur la première page des dossiers était un code interne suggérant que la pièce livrée n’était pas entièrement conforme aux exigences réglementaires ou normatives ou aux spécifications du client. Des anomalies sont désormais retrouvées dans des dossiers non barrés.

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Sous l’empire de l’EPR

20 sept. 2017

Séance folle hier au Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques (CSPRT) devenu pendant quelques heures le conseil de promotion des risques technologiques.

Pendant cinq heures, les organismes de contrôle de la filière nucléaire – ASN et IRSN* -, les fabricants et exploitants – AREVA et EDF-, les experts du Groupe permanent pour les équipements sous pression nucléaires (GPESPN), de la sous-commission permanente appareils à pression et certains membres du Conseil ont minimisé les risques de rupture brutale de la cuve du réacteur EPR de Flamanville en Normandie dus au surplus de carbone dans l’acier des calottes supérieures et inférieures**.

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