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Les forêts périclitaines
La destruction des forêts périurbaines et le comblement des mares se font dans le silence et avec l’approbation unanime des maires et des collectivités.
L’érosion du patrimoine végétal et animal fait moins de bruit et de panache que les explosions et les incendies des sites Seveso et des entrepôts.
Le retour au sol d’un virus exotique
Les boues sont les résidus liquides des Stations de Traitement des Eaux Usées (STEU) comme les mâchefers sont les résidus solides de l’incinération des déchets.
L’arrêté du 30 avril 2020 (1) pris sous la responsabilité des ministères de l’Agriculture, de la Santé et de l’Ecologie autorise pendant la période Covid-19 l’épandage des boues sur les sols agricoles et en forêt sous réserve qu’elles soient hygiénisées.
Les failles de la Convention sur les Armes Biologiques
La Convention sur les Armes Chimiques* interdit la mise au point, la fabrication, le stockage et l’emploi des armes chimiques. Elle est entrée en vigueur en 1997. Elle oblige à des inspections de routine dans les installations industrielles qui entreposent et produisent des substances susceptibles d’être utiles à l’humanité et en même temps susceptibles d’être utilisées dans l’intention de lui nuire.
La double peine pour les boues d’épandage
Les STEU (Stations de Traitement des Eaux Usées) dégrillent, dessablent, déshuilent, décantent, aèrent, clarifient, rejettent de la sous-eau dans les rivières et les eaux côtières et accumulent les boues dans des bassins. Les boues sont les déchets des STEU. Depuis janvier 2020, les 21.474 STEU urbaines et rurales ont produit environ 3 millions de tonnes de boues brutes soit environ 300.000 tonnes de boues en matières sèches. 70% sont par habitude, par économie, par amnésie, vouées à l’épandage sur les champs nus, les terres maraîchères et les prairies en élevage laitier. Avril est le mois de l’épandage des boues et du “retour au sol” des particules de plomb et autres Eléments-Traces Métalliques, des PCB, des bromés, des dioxines, des résidus d’anti-dépresseurs et de produits de bricolage et d’hygiène corporelle. Les seuils de polluants admissibles sont fixés par l’arrêté du 8 janvier 1998. Les ONG et les agriculteurs réclament à cor et à cri la refonte de cet arrêté. Les seuils doivent être abaissés en fonction des nouvelles connaissances et les polluants émergents doivent être pris en compte.
Non à l’intoxication du domaine public !
Dans son communiqué en date du 2 avril 2020, Robin des Bois alertait sur les dangers environnementaux de la désinfection “à la chinoise” des villes en métropole et dans les territoires ultramarins.
COVID-19: abandon de masques, de gants et de mouchoirs en milieu urbain – reportage photos
Première publication le 19 mars 2020, mises à jour les 25 et 26 mars 2020 et le 8 avril 2020.
Les faces cachées du Covid-19
– Les farines animales produites par les équarrisseurs sont interdites de recyclage dans l’alimentation animale depuis l’épidémie d’ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine, ou maladie de la vache folle). Elles doivent être immédiatement incinérées. Elles sont en temps normal brûlées en tant que combustible de substitution dans les cimenteries. Confronté à la fermeture partielle du secteur, le SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits) refuse de les brûler dans des incinérateurs de déchets dangereux où le coût d’élimination est plus élevé que dans les cimenteries et a profité de la crise pour obtenir du ministère de l’Ecologie des autorisations de stockages tampons dont la liste n’est pas aujourd’hui publique.
COVID-19. Offrez une poubelle à vos mouchoirs, à vos masques et à vos gants
COVID-19 et Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux
Les ripeurs, trieurs et manipulateurs de déchets ne sont pas des héros
Ils comptent pour zéro dans la prise en compte des risques professionnels d’exposition au COVID-19. Le secteur des déchets pourtant capital dans l’assainissement des environnements urbains et des établissements sanitaires n’est pas considéré comme prioritaire pour la mise à disposition de masques de protection respiratoire. L’arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus COVID-19 liste exclusivement les professionnels de la santé en tant que destinataires prioritaires de masques (1). Pourtant, tous ceux et toutes celles qui travaillent sur le terrain dans le secteur des déchets sont aussi plus que jamais des garants de la santé publique. Ils viennent charger les DASRI – Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux- dans les hôpitaux, les pharmacies et autres points de collecte pour les livrer sur certains sites d’incinération de déchets dangereux.