Robin des Bois et la marche pour les forêts du monde
Organisée par l’association “Aux pieds de mon arbre”, la longue marche de Brocéliande à Fontainebleau a commencé à Plélan-le-Grand, le dimanche 18 octobre, jour de marché. La première étape à travers des routes départementales a été l’occasion de vérifier que la Bretagne sent le lisier et qu’elle est envahie par la monoculture du maïs, les boues de l’ensilage et les plans d’eau coquets et illégaux. Le nombre de pavillons ou de maisons anciennes rénovées avec des menuiseries extérieures en bois tropical asiatique, américain ou africain est considérable. La Bretagne, de par la proximité des ports de Nantes, de la Rochelle et de Saint-Brieuc a toujours été encline à utiliser les bois coloniaux. Dès le début du siècle, les boules des pieds de bar étaient en bois de movingui (Disthemonanthus benthamianus) réputé imputrescible.
Les casseroles de Pechiney
Cession, fusion, intégration, dissolution, liquidation sont des opportunités pour enfouir dans les mémoires et les substrats hydrogéologiques le passif environnemental issu d’activités industrielles historiques, dans un temps pas tout à fait fini où les décharges internes et gratuites permettaient d’épaissir la marge des bénéfices.
A ce jeu, Pechiney est orfèvre. Il a refilé à Rhodia et à la commune de Wattrelos (59) des terrils pollués qui relarguent jusqu’à 70 kg de chrome par jour dans un cours d’eau. Il laisse l’Etat, l’ADEME et l’Alsace se dépatouiller avec des déposantes et des migrations de rebuts de lindane, un pesticide persistant et interdit. Pechiney considère la Méditerranée comme sa décharge interne et y déverse, tant en Grèce qu’en baie de Cassis, les déchets de fabrication d’alumine. La fosse de Cassidaigne est stérilisée. Le “barrage des boues rouges” à Rousson (30), un thalweg obturé par un mur de 60 m de haut et rempli par Pechiney avec les résidus de son usine de Salindres maintenant désaffectée, est aujourd’hui sous la responsabilité de Rhodia.
Boues rouges en Hongrie : une catastrophe majeure, prévisible, et internationale
Boues rouge en Hongrie – Communiqué n°1,
Mise à jour le 8 octobre.
Caractéristiques : Les boues rouges sont les résidus de l’extraction d’alumine à partir du traitement de la bauxite. Elles contiennent de la soude caustique, du fer, de l’alumine, du silicium, du sodium, du calcium, du titane, du manganèse, du vanadium, du chrome hexavalent, du plomb et du cadmium. Le cumul de tous ces métaux et minéraux fait des boues rouges un déchet toxique pour la faune aquatique, les animaux domestiques et d’élevage.
Boues rouges en Hongrie : une catastrophe majeure, prévisible, et internationale
Boues rouge en Hongrie – Communiqué n°1,
Mise à jour le 8 octobre.
Caractéristiques : Les boues rouges sont les résidus de l’extraction d’alumine à partir du traitement de la bauxite. Elles contiennent de la soude caustique, du fer, de l’alumine, du silicium, du sodium, du calcium, du titane, du manganèse, du vanadium, du chrome hexavalent, du plomb et du cadmium. Le cumul de tous ces métaux et minéraux fait des boues rouges un déchet toxique pour la faune aquatique, les animaux domestiques et d’élevage.
Boues rouges
Boues rouges en Hongrie – Communiqué n°2
L’ingérence écologique en Hongrie est nécessaire. Les boues rouges d’Ajka contiennent notamment des teneurs importantes en soufre (environ 3.000 mg / kilo), en chrome (600 mg / kilo), en nickel (200 mg / kilo), en arsenic (100 mg / kilo) et en mercure (1 mg / kilo). Cet épandage représente pour les populations des risques sanitaires qui ne peuvent pas être considérés comme négligeables. Si l’on estime que la moitié du déversement a recouvert des surfaces agricoles d’une superficie de 5.000 hectares, chaque hectare est en moyenne recouvert par 500 tonnes de déchets. Ceci est un ordre de grandeur.
Boues rouges
Boues rouges en Hongrie – Communiqué n°2
L’ingérence écologique en Hongrie est nécessaire. Les boues rouges d’Ajka contiennent notamment des teneurs importantes en soufre (environ 3.000 mg / kilo), en chrome (600 mg / kilo), en nickel (200 mg / kilo), en arsenic (100 mg / kilo) et en mercure (1 mg / kilo). Cet épandage représente pour les populations des risques sanitaires qui ne peuvent pas être considérés comme négligeables. Si l’on estime que la moitié du déversement a recouvert des surfaces agricoles d’une superficie de 5.000 hectares, chaque hectare est en moyenne recouvert par 500 tonnes de déchets. Ceci est un ordre de grandeur.
La catastrophe rouge / Hongrie – 2010
Lire la suiteLa catastrophe rouge / Hongrie – 2010
• A vörösiszap katasztrófa. 2010. dec (pdf o 46, 8 Mo).
• Stockage de boues rouges de Tata à Almásfüzito. Chapitre extrait du rapport Robin des Bois – 2007 (pdf)
Retour sur les boues rouges
Boues rouges en Hongrie – Communiqué n°3
En 2010, la plus grosse catastrophe industrielle de l’Union Européenne a eu lieu le lundi 4 octobre en Hongrie. Ce jour là, un fleuve de boues rouges a déferlé et commencé à rejoindre le Danube, tuant au moins dix habitants, blessant et brûlant des dizaines d’autres, et dévastant des maisons, des milliers d’hectares de terres agricoles et des rivières ou des zones humides inscrites dans le réseau européen Natura 2000.
Retour sur les boues rouges
Boues rouges en Hongrie – Communiqué n°3
En 2010, la plus grosse catastrophe industrielle de l’Union Européenne a eu lieu le lundi 4 octobre en Hongrie. Ce jour là, un fleuve de boues rouges a déferlé et commencé à rejoindre le Danube, tuant au moins dix habitants, blessant et brûlant des dizaines d’autres, et dévastant des maisons, des milliers d’hectares de terres agricoles et des rivières ou des zones humides inscrites dans le réseau européen Natura 2000.